Gare SNCF de Blois - Chambord VIDÉO. Des travaux sur la voie SNCF pour limiter les retards entre Blois et Tours par la La Nouvelle République - NRCO
le 28 août 2018
Patrick Jeantet, PDG de SNCF Réseau s’est rendu ce mardi 28 août 2018 sur le chantier de la ligne SNCF Blois - St-Pierre-des-Corps afin
de vérifier l’avancée du train-usine chargé de rénover la voie. Les élus invités en ont profité pour lui demander si les trains seront à l’avenir
un plus à l’heure...
et une mise à jour le 28-08-2018 de l'article du 11-08-2018 de la Nouvelle République de Tours (37)
https://www.lanouvellerepublique.fr/ind ... n-de-47-kmUn chantier de renouvellement d’une voie SNCF se tient jusqu’au 12 octobre, entre Blois et La Ville-aux-Dames, mobilisant
jusqu’à 500 personnes.Les ouvriers du train-usine avancent progressivement sur la voie 1 de la ligne ferroviaire entre Blois et La Ville-aux-Dames (Indre-et-Loire). Ils pilotent et manient d’impressionnantes machines visant à remplacer 75.000 traverses en béton, à renouveler 45 km de rail et à déposer 83.000 tonnes de ballast. Ce chantier, débuté le 16 juillet, se poursuivra jusqu’au 12 octobre 2018. Il mobilise jusqu’à 500 personnes au plus fort du chantier, dont 250 agents SNCF Réseau. Il s’agit d’un investissement de 60 millions d’euros.
Le train-usine est utilisé la journée, de 8 h à 30 à 17 h 30. La nuit, son entretien et son approvisionnement sont assurés sur la base arrière de La Riche (Indre-et-Loire). Des bureaux sont aménagés à Onzain pour accueillir les équipes du chantier.
« Ces travaux sont industrialisés en suite-rapide, à l’image d’une ligne de production classique en usine, sauf qu’ici, nous intervenons en pleine nature et le chantier est mobile, d’où certaines contraintes, comme les intempéries, les problèmes d’accès et de logements des agents, l’approvisionnement et l’entretien des machines, explique Jean-Claude Villotte, responsable de la maîtrise d’ouvrage. Sur cette opération, le rendement programmé est de 900 mètres par jour. » Après avoir lancé un appel d’offres, la SNCF travaille avec un groupement d’entreprises prestataires : la société Meccoli d’Azay-sur-Cher (Indre-et-Loire) et ETF s’occupent des gros engins, l’entreprise VFLI est chargée de la traction des trains-travaux, et Sféris et ETF services gèrent les annonces des circulations. Lors d’une visite sur place, Philippe Fournié, vice-président de la Région délégué aux transports, a noté la nécessité de ces travaux : « Ça va permettre de stabiliser pendant des années une voie importante pour notre région ».
Circulation maintenue sur l’autre voie
Quatre grandes étapes marquent ce chantier : le dégarnissage pour soulever la voie et extraire l’ancien ballast, la substitution pour retirer et remplacer rails et traverses, le relevage qui permet de déverser du ballast pour stabiliser la voie et la positionner à la bonne hauteur et enfin la libération pour préparer le rail aux efforts de dilatation et de traction.
« C’est déjà une ligne de bon standing. Avec ces travaux, nous sommes tranquilles pour les quarante à cinquante ans à venir. C’est toujours mieux d’agir avant la dégradation de la voie et d’importants dégâts », souligne le responsable de la maîtrise d’ouvrage.
Ce chantier est aussi rendu complexe par le maintien de la circulation des trains de passagers et de fret dans les deux sens sur la deuxième voie – qui, elle, a subi une cure de jouvence en 1998. De ce fait, des agents assurent la sécurité du personnel. L’arrivée des trains – qui ont pour consigne de rouler moins vite à l’endroit des travaux – est annoncée par un signal sonore et une lumière bleue clignotante. « La chaleur et des pannes nous ont fait prendre du retard sur le programme initialement prévu. On essaie de faire le forcing pour le rattraper, confie Jean-Claude Villotte. Aujourd’hui, le chantier monte en puissance. Nous espérons désormais être à l’abri des problèmes. »