Voici la suite avec un article du site de la
La Nouvelle République édition de Tours du 30 novembre 2018
https://www.lanouvellerepublique.fr/ind ... 52008b4796Un nouveau pôle ferroviaire à Saint-Pierre-des-Corps
- photo Bruno37 du site IMATEQ Ã SPDC
Ce centre de maintenance, inauguré hier sur l’ancien site des Magasins généraux de la SNCF, associe Socofer et le constructeur allemand Vossloh.Imateq. L’acronyme d’Intelligent Maintenance Technologie redonne un supplément d’âme à Saint-Pierre-des-Corps,
dont l’histoire et le tissu industriel sont liés au ferroviaire depuis plus de 150 ans. A côté de la SNCF, son technicentre
et leurs 3.500 cheminots,
le nouveau centre de maintenance vient compléter le tableau des compétences du privé, recensées chez Faiveley,
Vitamotor, Meccoli, Ferrotract, Socofer.
« C’est une belle journée pour l’industrie ferroviaire », se félicitait Bertrand Hallé, le directeur général de Socofer.
Car après neuf années de fiançailles, Socofer concrétise son rapprochement avec l’Allemand Vossloh en créant Imateq. Depuis 20 ans, Vossloh, dont le siège est installé à Kiel, produit une locomotive par semaine, en entretient 400 et fait travailler deux cents personnes sur six sites en Europe. « Nous avons identifié le besoin d’avoir des ateliers de maintenance en France, plutôt que de tout concentrer en Allemagne. Nous venons à Saint-Pierre-des-Corps, nœud ferroviaire réputé en Europe après avoir investi 6,5 M€ dans le projet
et les équipements. Nous connaissions aussi la réputation de Socofer avec lequel nous collaborons », indiquait Bernd Hoppe, le directeur général de Vossloh.
Les locomotives allemandes dans un premier temps Comme un phœnix, Imateq est sorti de terre sur le site des anciens Magasins généraux de la SNCF construit pendant l’entre-deux-guerres. Jusqu’à douze locomotives peuvent y trouver leur place en même temps, dans un atelier de 4.400 m2.
Cet équipement ultra-flexible, desservi par un chariot transbordeur, emploie une vingtaine de salariés. « L’effectif devrait atteindre 45 personnes fin 2019 et le chiffre d’affaires passer de 7,5 à 9 M€ dans le même temps », précise Bertrand Hallé.
Le centre de maintenance n’entretiendra dans un premier temps que les locomotives allemandes. « Pour son
développement,
IMATEQ s’appuie sur de nombreuses entreprises de la région, favorisant ainsi la création d’emplois indirects », se réjouit
son directeurgénéral Nicolas Miranda.
Maire de Saint-Pierre, Marie-France Baufils exprimait sa fierté : « Après Socofer, ouvrir une nouvelle industrie ferroviaire
de maintenance du matériel ferroviaire est un événement. Nous allons réhabiliter le bâtiment restant des Magasins généraux en centre de formation.
Car il y a des besoins, et même des difficultés de recrutement. Les entreprises travaillent sur un socle commun des compétences et de contenus de formation avec Pôle Emploi. Quatorze personnes vont d’ailleurs achever prochainement
une session de qualification demandée Imateq, Meccoli, Vitamotor et Ferrotract. »