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Sur ce fil, nous allons tenter d'inventorier les locomotives à vapeur utilisées par les entreprises de travaux ferroviaires, notamment grâce à des renseignements parus dans les revues et les livres (en citant la source)

030T - Déhé - ex 030T 6 cf de l'est de Lyon (Déhé n° 309) - source: cf de l'est de Lyon, éditions du cabri
030T - Déhé - ex 030T 13 cf de l'est de Lyon (Déhé n° 310) - source: cf de l'est de Lyon, éditions du cabri


130T - Drouard - ex 130T 2 cf de l'est de Lyon - source: cf de l'est de Lyon, éditions du cabri
130T - Drouard - ex 130T 3 cf de l'est de Lyon - source: cf de l'est de Lyon, éditions du cabri
130T - Drouard - ex 130T 8 cf de l'est de Lyon - source: cf de l'est de Lyon, éditions du cabri
130T - Verstraetten - ex 130T 5 cf de l'est de Lyon - source: cf de l'est de Lyon, éditions du cabri


220T - Déhé - ex 220T 102 cf de l'est de Lyon (Déhé n° 311) - source: cf de l'est de Lyon, éditions du cabri

Bonjour,

Locomotives à vapeur des entreprises de travaux

Je viens relancer, cette ancienne rubrique de STTX !! Intéresse - t -elle toujours quelqu'un ??

Car j'ai trouvé, tout un article sur ce sujet ! Fait moi savoir et je suis en mesure de vous fournir
pas mal de renseignements ..

J'attend vos demandes
A bientôt

bien sur
il y a surement plein de choses intéressantes mais il faut les trouver.....

Bonjour,
Voici ce que j'ai trouvé sur un livre … Je donne les infos concernant des locomotives Midi et autres

• La 030 n°1555 (Parent-Schaken n°128/1857) a commencé sa carrière à la Cie Béziers-Graissessac sous le n°5,
avant de devenir 1015 "Ajax" à la reprise par le Midi, après réparation sous le numéro 307 par les ateliers d'Oullins en 1861.
Vers 1894, elle est revendue à l'entreprise toulousaine Victor Dumontaut et Jean Béchagut, qui l'utilisent en 1895
En décembre 1897, on la retrouve dans le parc de l'entreprise Pasquet et Chevalier.

• La 030 n°1556 (ex-1016 "Achille") Cie du Midi est vendue à l'entreprise Guebourtet et fils, de Lourdes.
En 1895, elle effectue divers travaux sur la ligne Toulouse-Bayonne, dans le secteur de Lourdes

.• La 030 n°1560 (Graffenstaden 191/1862) appartient au type 030 Bourbonnais. Initialement commandée comme n°1647 du PLM, elle est finalement livrée au Albi-Carmaux comme n°4 le 15 mai 1863, pour devenir Midi n°1020, avant renumérotation due à l'extension de la série 800.
Revendue à l'entreprise Edouard Chatelin, à Pau, en 1895, elle est utilisée pour la remorque de trains de ballastage dans le département des Hautes-Pyrénées en 1896. On sait peu de choses sur la suite de sa carrière dans le cadre de cette entreprise. Toujours est-il qu'elle finit par devenir propriété de la société immobilière G. Morillon & Corvol, à Villeneuve le Roi (94), où elle est découpée en septembre 1955.

L'entreprise Graveron et Allary possède une machine n°1, réputée avoir été rachetée d'occasion aux chemins de fer du Midi. ??

LES "MAMMOUTH" MIDI SERIE 500
La 503 est vendue à l'entreprise Colle et engagée sur la ligne Etat Pons-Bordeaux le 13 février 1893 (en compagnie des 513 et 515).
Elle est revendue à l'entreprise Mallet, qui l'utilise pour le ballastage de la ligne Pons-Saintes- Cognac à partir de février 1894.
Elle est ensuite cédée à l'entreprise Boulicault et mise en service dans la Vienne le 22 décembre 1894.
Après la fin des travaux, elle est revendue à l'entreprise Colle, de Jonzac.
Les 508 et 514, cédées à l'entreprise Chaumeil, sont utilisées dans l'Ariège en janvier 1898.
En avril, la 514 est vendue à l'entreprise Chaumeil et Chaumont,
la 510 est très gravement accidentée à Frontenac (33) le 5 avril 1899.
La 511, vendue à l'entreprise Ortal et fils et Lagueyte en août 1905
La 515 est revendue à l'entreprise Selce et fils vers 1890 et devient n°1 du parc de cette société en 1893

Ainsi, suite à la faillite en Suisse du Schweizerische Nationalbahn (SNB), deux 030 T et quatre 130 T sont vendues en France à l'entreprise Frot frères, de Meaux,
D'autres machines (ex-SCB, ex-CFF, etc.) connaîtront une carrière semblable.
D'autres locomotives viennent d'outre-Rhin, telles des 131 T Badoises (n°233, Maffei 2111 de 1900 et n°26, MFE Karlsruhe 1620 de 1902) récupérées par l'entreprise Boudin-Drouard puis Drouard-frères à Mantes, où elles deviendront respectivement 50 "Gascogne" et 51 "Guyenne".
La Belgique constitue un cas particulier : en théorie, les machines "grands réseaux" y finissent ferraillées, ce qui n'a pas empêché des 220 Couillet (n°21/1854 et 43/1856, respectivement 1 "SPA" et 3 "SPA") d'effectuer quelques services en France.

Voilà ce que je possède comme infos pour l'instant, amis d'autres doivent suivre ??

Beau sujet , existe t'il des photos de ces trains de chantier ?

Bonjour,
Pour continuer à trouver ce genre de renseignements, il faut que je recommence à fouiller dans la Bibliothèque de nôtre Association AFAC qui est une mine. Mais il faut beaucoup de temps et de patience .... AFAC : Association Française des Amis des Chemins de Fer ....