par kevcost » 18 Juil 2011 17:15
La convention de financement signée pour la LGV Bretagne-Pays de la Loire
Par A. l'AFP
Publié le 13/07/2011
La convention de financement pour la future Ligne à grande vitesse (LGV) Bretagne-Pays de la Loire, qui doit permettre de mettre Rennes à moins de 1 heure 30 de Paris, a été signée le 13 juillet 2011 à Rennes en présence de Thierry Mariani, ministre chargé des Transports.
Le montant total des investissements prévus est de 3,3 milliards d’euros avec une participation de réseau ferré de France (RFF) de 1,4 milliard et des collectivités et de l’Etat (AFIFT) à hauteur de 1,9 milliard.
« Sur les grands projets, les élus, quelles que soient les étiquettes politiques, peuvent se rassembler », a noté Thierry Mariani, pour qui cette LGV sera « un puissant moteur de croissance pour l’économie de vos régions » et permettra aussi le développement du fret ferroviaire et des liaisons TER grâce aux voies existantes.
Né en 1997, le projet de LGV, adopté par le Comité interministériel d’aménagemement et de développement du territoire (Ciadt) de 2003, sera réalisé dans le cadre d’un contrat de partenariat public-privé.
« Un mariage financier innovant avec un partenariat public-privé entre RFF et Eiffage Rail Express », attributaire du contrat, a souligné le ministre.
36,3 millions d’euros - Le démarrage des travaux, qui comprennent aussi une « virgule » à Sablé-sur-Sarthe –permettant à terme de réaliser des liaisons directes Rennes/Laval/Sablé-sur-Sarthe/Angers/Nantes par TER à grande vitesse– pour un coût de 36,3 millions d’euros, est prévu pour 2012 et l’achèvement pour fin 2016.
La nouvelle ligne de 214 km va rallier Connerré, à l’est du Mans, à Rennes pour un gain de près de 40 minutes pour les Rennes-Paris et 8 minutes pour Nantes-Paris, grâce à une vitesse de 320 km/h. Elle vient compléter la ligne TGV Paris-Le Mans de 180 km, mise en place en 1989.
A terme, l’objectif est de mettre Brest et Quimper à moins de 3 heures de Paris (contre plus de 4 heures actuellement). Mais pour cette partie, un débat public doit avoir lieu « à l’horizon 2013″, a assuré le ministre.